Vous êtes en train d’admirer votre cheval, fier et puissant, quand vous observez, un pas de travers, une boiterie légère… Rien de dramatique, mais un signal d’alarme à ne pas ignorer. Parce que oui, le pied du cheval, c’est un peu comme les fondations d’une maison : s’il y a un souci là-dessous, tout l’édifice en pâtit ! Entrons ensemble dans le vif du sujet pour éviter que votre compagnon ne claudique vers la catastrophe. Voici comment prévenir les pathologies du pied grâce à un ferrage adapté.
Choisissez le bon modèle de fer selon la discipline pratiquée
Pas de secret : chaque cheval est unique, tout comme son activité quotidienne. Un cheval de CSO (concours de saut d’obstacles) n’aura pas les mêmes besoins qu’un cheval de dressage ou de randonnée. Le choix du fer doit être étroitement lié à la discipline pratiquée pour garantir un appui optimal et limiter les risques de pathologies. Aujourd’hui, les options sont variées : fers classiques, fers orthopédiques, fers spécifiques anti-glisse ou encore fers en aluminium pour les courses. Vous pouvez d’ailleurs retrouver un large choix de matériel à destination des professionnels du ferrage équin en cliquant ici par exemple. Chaque fer présente ses propres caractéristiques pour s’adapter à la morphologie et à l’effort fourni par l’animal.
Fers orthopédiques : un soutien précieux
Les fers orthopédiques permettent de corriger des défauts d’aplomb, soulager certaines douleurs articulaires et prévenir des pathologies comme la fourbure ou l’arthrose. Leur choix et leur pose demandent une vraie expertise pour être réellement bénéfiques.
Savoir anticiper selon l’usure
Observer l’usure naturelle des fers permet aussi d’ajuster le matériel et de choisir la meilleure solution en amont d’un problème plus grave.
Une matière pour chaque usage
Aluminium pour la légèreté, acier pour la robustesse… l’essentiel est d’adapter la matière à l’intensité des efforts fournis par votre cheval.
Adaptez le parage aux besoins biomécaniques du cheval
Un ferrage de qualité ne suffit pas sans un parage rigoureux ! Le parage est l’art de préparer le sabot en fonction de la biomécanique de chaque cheval.
Respecter les axes naturels
Le but est simple : respecter l’alignement naturel du membre pour répartir équitablement les charges et éviter les contraintes excessives sur les articulations.
Travailler avec précision
Un parage trop écourté ou déséquilibré peut rapidement entraîner des tendinites, des entorses ou des boiteries chroniques.
Anticiper les besoins à venir
En anticipant la pousse du sabot et les besoins à venir, nous pouvons prévenir bien des maux et assurer à votre cheval un confort durable.
Identifiez les premiers signes de déséquilibre ou de douleur
Les pieds parlent… encore faut-il savoir les écouter. Un cheval qui modifie sa façon de se déplacer, qui rechigne à s’engager ou présente des zones d’usure inégale sur ses fers vous lance un signal !
Observer le comportement quotidien
Boiterie, défense à la monte, changement d’attitude… Tout écart au comportement habituel doit attirer notre attention.
Inspecter régulièrement les pieds
Un sabot cassant, une sole déformée, des talons fuyants… autant d’indices précieux que nous devons apprendre à décrypter.
Travailler en équipe avec le vétérinaire
Enfin, il est essentiel de collaborer avec le vétérinaire pour poser un diagnostic précis et mettre en place un suivi adapté. Maréchal-ferrant et vétérinaire forment ensemble le duo gagnant pour garder nos chevaux en pleine forme.
En soignant les pieds, nous offrons à nos chevaux l’assurance de galoper longtemps, en toute sérénité. Soyons attentifs, exigeants, et surtout, à l’écoute de leurs besoins !